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Tuesday, November 10, 2009

State of Emergency Over Poisoned Produce


I don't know about you, but I'm really worried about this issue. How long have we been eating these poisoned fruits and vegetables. I read that this is causing cancer in the long run. I'm really afraid for us - the Lebanese - our families, our friends... Shame on those who are not doing a thing about this, this is a disaster!


MP Qabbani urges state of emergency over poisoned produce

Daily Star staff
Monday, November 09, 2009


BEIRUT: The Agriculture Ministry should declare a state of food emergency, said Beirut MP Mohammad Qabbani Sunday, following growing concern about poisoned fruits and vegetables in the local market.

Qabbani condemned the chaotic situation in Lebanon and accused the government and the country’s authorities of negligence in supervising agricultural products, calling the phenomenon a “mass” crime. Qabbani urged the judiciary and state supervisory bodies to intervene in the matter in order to determine who was responsible for the negligence and to punish them. “Those who collaborated in this affair with full knowledge of its dangers should be accused for being partners in a murder,” he said.

The MP also called on the authorities to immediately pass a food-safety draft law that was authored in 2003 and urged civil society to put pressure on politicians. He urged the organization Consumers Lebanon to step in and oversee the agricultural product sector.

“Stop your indifference and act. The danger not only threatens your neighbors it also threatens your life and the lives of your families,” he added, addressing the public.

But, head of the Association of the Farmers of the South, Hani Safieddine, asked politicians and officials not to exaggerate the matter and to deal with it in “a scientific and objective way.” Safieddine made the remarks at a news conference in Tyre on Sunday. “The random manner in which the case is being handled harms Lebanon’s agricultural reputation,” he said.

Safieddine added that the association was conducting tests to verify whether or not poisonous substances were present in food products and confirmed that no such substances were found so far in the south. He also called on the government to provide experts to handle the case.


Safieddine also said that the association would present a gentlemen’s agreement that would oblige farmers to abide by international agricultural standards.

Several figures had previously cast light on this issue. Zouhair Berro, the head of the Consumers’ Protection Association, said on Friday that the government should declare a state of emergency over the matter, criticizing official negligence in the agricultural sector and demanding that officials publicize information about the proper use of pesticides.

He said that illegal pesticides were being used in spraying fruits and vegetables. “Some of these chemicals are banned internationally but they are being smuggled to Lebanon and used by farmers,” Berro said adding that poisonous chemicals were found not only in Lebanese products but also in imported goods. “Strawberry samples coming from four Arab countries were tested and they contain pesticides residues of around 46 times more than the average approved internationally.”

Beirut MP Atef Majdalani, a physician, has also voiced his concern about poisoned fruits and vegetables, demanding that the food safety draft law be passed. The law was presented in 2003 but its ratification was suspended because of a fight over jurisdiction, Majdalani said last week. – The Daily Star



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Politicians' squabbles lead to poisonous produce

Daily Star staff
Friday, November 06, 2009

BEIRUT: Toxic substances could be present in fruit and vegetables and Lebanon should revive the food-safety law of 2003, warned MP Atef Majdalani on Thursday. Majdalani issued a statement in which he voiced his concern that all Lebanese were in danger of poisoning from fruit and vegetables due to the government’s neglect. He called for reopening the file of the food safety draft law presented in 2003 by late Minister Bassil Fleihan. The statement added that the draft law aimed at monitoring food in the country in order to guarantee people’s health. It however said that parliamentary discussions concerning the law were halted after the agriculture minister and the industry minister at the time refused it, claiming it deprived the ministries of their authorities. “The Lebanese are paying the price of fights over authorities … today we are witnessing ministries claiming they are not responsible and transferring responsibility to other ministries,” the statement also said. – The Daily Star


in L'orient le Jour today:


Les pesticides au Liban, un fiasco agricole et économique

Par Dalal MEDAWAR | 10/11/2009

L’accumulation dans le foie et le rein de matières toxiques contenues dans certains pesticides utilisés au Liban peut provoquer un cancer à long terme.
L’accumulation dans le foie et le rein de matières toxiques contenues dans certains pesticides utilisés au Liban peut provoquer un cancer à long terme.
Liban - Agriculture Le secteur de l'agriculture risque de souffrir des retombées économiques du scandale des fruits et légumes dits cancérigènes car contenant des résidus de produits chimiques.

Le ministre sortant de l'Environnement, Antoine Karam, a récemment dénoncé l'usage « arbitraire » des pesticides par les agriculteurs. En effet, les taux de pesticides contenus dans presque la moitié de notre production nationale de fruits et légumes sont anormalement élevés. Ils seraient potentiellement responsables à long terme de maladies cancérigènes.
Au cours d'un entretien avec la publication électronique al-Nashra, M. Karam a déclaré que « 40 % en moyenne des cultures » étaient touchées par ce problème, avec une proportion de produits agricoles souillés variant d'une région à l'autre. Malheureusement, alors que la majorité des ministères concernés se lancent la pierre à tour de bras, un secteur en particulier devrait faire les frais de cette débâcle : l'agriculture libanaise et, à travers elle, l'économie dans son ensemble. Comme d'habitude.

Un phénomène de masse
Le problème est qu'au-delà de celui, très grave, qui nous touche directement en tant que consommateurs, les chiffres cités par Antoine Karam touchent de près le secteur agricole dans son intégralité.
Une étude parue en 2004 et intitulée « Les filières fruits et légumes frais au Liban : structures, fonctionnement et perspectives » a été réalisée par Jean-Claude Montigaud pour l'Union européenne, l'ambassade de France, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ainsi que le gouvernement libanais. Selon cette étude, le Liban a produit plus de deux millions de tonnes de fruits et légumes en 2001, constituant 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) ou presque 600 millions de dollars. Si 40 % des cultures sont effectivement touchées par la crise des pesticides, les dégâts risquent de ce fait d'être graves, notamment au niveau des exportations.
Plus en détail, et toujours d'après Antoine Karam, 40 % des fraises, 32 % des oranges, 30 % des tomates, 49 % des concombres, 14 % des citrons, 33 % des prunes et 100 % des courgettes contiendraient des résidus de pesticides, nocifs en théorie et donc impropres à la consommation car « le lavage n'élimine pas les pesticides et les maladies n'apparaissent qu'après des années ».
En se basant sur les statistiques de 2001 citées dans l'étude de J-C Montigaud concernant la production agricole libanaise, cela voudrait dire qu'environ 12 000 tonnes de fraises, 100 000 tonnes de concombres, ou encore 11 000 tonnes de prunes seraient affectées par la présence de pesticides.
En ce qui concerne les exportations, un rapport paru en 2006 du ministère de l'Agriculture indique que 400 019 tonnes de fruits et légumes ont été exportées au cours de l'année, dont 58 804 tonnes d'oranges et plus de 16 000 tonnes de citrons. Les tomates ont quant à elles représenté en 2002 une production de 273 000 tonnes, avec 6 500 tonnes d'exportées. La perte sèche occasionnée par un refoulement potentiel de ces produits aux frontières des pays importateurs, notamment les pays du Golfe, s'évaluerait alors à des millions de dollars.

Pourquoi, comment, solutions ?
Le problème ne date pas d'hier. Cela fait des années que plusieurs autres organisations non gouvernementales dénoncent les pratiques agricoles illégales en vigueur dans l'ensemble du pays. Plusieurs décrets ont pourtant été votés pour réguler l'utilisation des pesticides et fongicides (la liste complète est disponible sur le site du ministère de l'Agriculture), mais le scandale récent lié à leur usage immodéré semble démontrer que ces mesures n'ont apparemment pas été appliquées, ou respectées par les agriculteurs.
M. Élia Choueiri, de l'Institut de recherches agricoles libanais (IRAL), a déclaré à L'Orient-le Jour que les pesticides représentaient un réel danger : « L'accumulation des matières toxiques dans le foie ou les reins peut provoquer un cancer à long terme. De plus, les enfants en bas âge sont beaucoup plus fragiles et donc susceptibles d'être gravement touchés par les effets nocifs des pesticides. Les cultures annuelles, comme la culture maraîchère et les cultures sous serre, notamment les concombres, les fraises et les tomates sont parmi les plus dangereuses à la consommation, si polluées. En effet, la chaleur élevée en serre favorise la multiplication des maladies et des insectes nuisibles, d'où une utilisation abusive de pesticides. Souvent, les agriculteurs ne respectent pas les délais d'attente obligatoires. J'ai moi-même vu certains d'entre eux récolter les fruits 48 heures après les avoir arrosés de matières chimiques toxiques. » Alors, quelles sont les solutions ?
Pour M. Choueiri, les solutions sont évidentes : une meilleure coordination entre les différents ministères et services, une législation claire, appliquée sur l'ensemble du territoire, un contrôle strict des produits agricoles, des ateliers de formation mis en place pour et par les agriculteurs, des séminaires de vulgarisation, de meilleures normes de stockage et d'hygiène au niveau des pesticides qui sont souvent très inflammables et de leur date de péremption... « Le problème réside surtout dans l'anarchie totale en vigueur dans ce pays. Les agriculteurs vont consulter n'importe quel charlatan qui a ouvert boutique au village, lequel en contrepartie leur revend des produits dangereux et surtout interdits à la vente, tel ce fongicide interdit en Europe depuis 2008 et que j'ai vu circuler librement au Liban. »
Il est néanmoins trop facile d'accuser l'agriculteur lambda d'irresponsabilité : le ministre sortant de l'Agriculture Élie Skaff, déclarait pourtant hier que l'agriculteur libanais était « le premier responsable de la violation des normes internationales dans l'utilisation des pesticides ». Certains exploitants ayant connaissance de cause sont effectivement plus que coupables.
Néanmoins, au vu de la crise de l'agriculture au Liban et la difficulté de certains producteurs à écouler leur marchandise en raison de la concurrence des pays voisins, peut-être serait-il plus judicieux de poursuivre une politique de coordination, d'information, de formation et de subventions au lieu de stigmatiser.

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